Il est des êtres qui aspirent au silence
Dans le dire, l’écrire, je trouve la transe.
Toi qui m’inspire et m’intime la défiance,
Contrainte, je respire, un abîme de confiance.
L’impossible nourrit l’absurde de ma vie
Et ce miroir fêlé que j’ai trop trimballé
Dessine un personnage, enfin, qui me relie,
Même si c’est un mirage, au monde. Décalé
Mais au monde tout de même et par tant, à la vie.
Dans un rythme heurté puisqu’il faut se terrer,
Un vertige de raison, aveugle comme l’horizon,
Je dessine des cartes pour mieux savoir errer.
Au hasard, des cartes, juste pour décorer.
Et ça chante des routes qui finissent en impasse,
Oh ! Comme ça chante, écoute ce blues qui nous enlace !
C’est une partition, musique géographique,
Comptine de perdition, joyeuse et bucolique
Ecrite sous la dictée des soupirs réprimés
Que je n’ai pas ouïs, que tu n’as pas soufflés.
HMB 2019
L’hasard n’existe ni en soin ni en de vain
pas un saint
mais une gare
en poche
mon livre de bord….
N-L
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Telle un veau nouillageur gel à peine su de suite
que l’on était devant la gare Saint-Lazare !
Il y a de quoi s’estuirâler, j’en suis toute Queneaude,
Moi qui fût bercée par Peneau !
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