Aux aisselles du sous-bois
Tapies de vieux émois
La mue du dragon guette
L’heure de nouvelles conquêtes
C’est une page blanche
Une robe du dimanche
Un voile sur les hanches
Du géant qui s’éveille
Un lit de vieilles branches
Le signal a tinté
Le passé éreinté
Peut enfin s’oublier
Alchimie du sommeil
De son haleine sacrée
Souffle le nouveau-né
Frangrance déliée
L’écho mutique des clochettes
Ricoche les légendes
De nos rêves ordonnés
Ignorances ancrées
Alors invu sous sa cachette
Le Nouveau s’offrande
Il s’est mu, gai.