Pierres dispersées

Les journées s’agitent et ne laissent plus de trêve,

Ton image s’estompe mais elle revient en rêve,

Une mélodie flotte, aux lignes de ta peau,

Si je la sifflote nous traversons les eaux.

Les journées s’abritent sous la voûte entre-ouverte.

Il est sage ou se trompe le temps que l’on déroule

Quand le cœur suspendu est aveugle à la foule

Masquée à juste titre, anonyme, inerte ?

Bousculée en son centre, dénudée en public,

Arrachée à ses gongs, la sinistre logique

Ravale, inféconds, ses rouages de malheur.

Diadème incongru aux pierres dispersées,

Iambe cratophanique à la brève transpercée,

Amour ébloui ; interminables heures.

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