Au bras d’un rêve,
Les chemins embrassés
Trouvent le centre du ciel.
Nous y voilà lovés.
–
Sur la peau palpitante d’une clairière émue
Le ruisseau limpide du creux de ta main
Tinte avec délice aux oreilles du vent.
–
Les cœurs écarquillés,
Saturne sur l’épaule,
Nos poumons s’abreuvent
Des rythmes primordiaux.
–
Ta douceur chthonienne
Effleure lucioles et étoiles
Confondues.
–
Un pétale se pose
Sur la puissance d’un fleuve,
Boit le rayon de lune,
Devient l’axe du monde.
Satin pourpre bleuté.