Toujours un lac avec soi,
Une rivière sur l’épaule,
Un ruisseau dans le cœur,
Une source au fond des yeux.
Au céans d’un doux rêve,
Rive hier, flot d’aujourd’hui,
La quête embarquée de la vie
Ne pèche que par son oubli.
Amer, tu humes le pas
Séparé des atours ravis
Au parades éperdues.
Souffle des voleurs d’écume.
Lui répond l’écho profond.
Axe intact des abysses.
Hélène Marthe – janvier 2020