mon besoin de repos s’approche de l’éternel
des oiseaux le gai chant tranche l’élan cruel,
qui renaîtra plus fort de mon âme qui se meurt.
Les heures du printemps adoucissent les mœurs.
Si ce soleil fragile ne tenait qu’à un fil
suspendu à la lame du couteau de l’hiver
le froid soufflant des mots pourrissants dans mes vers
suffirait à choisir un destin immobile.
Entends-tu ce doux cri qui se meurt en silence ?
Cri de l’enfant joli, nageant hors de l’enfance,
comme un poisson sans eau, dont l’air brûle la peau
allergique à une vie, qu’on a pensée sans lui.
HMB 2007