Avant d'entrer dans la maison,
Circule dans les jardins fleuris,
Hume ses parfums à en perdre raison
Puis promène-toi dans le bois joli.
Parcours les allées de gravier,
Fais parfois mine de t'y arrêter,
Derrière un rideau quand tu verras bouger,
Ralentis le pas, laisse-toi observer.
As-tu croisé le chat ? Ne bouge pas,
Tu vas l'effaroucher !
Mais si tu restes là, il viendra
Dans tes jambes se caresser.
Depuis la fenêtre un regard échangé,
Déjà l'on sent naître la joie de se retrouver
Et comme un beau cadeau que l'on tarde à ouvrir
On reste comme ça, dégustant de l'instant le plaisir.
Maintenant tu le sais : quand tu vas entrer,
Ce sera une fête, exubérance feutrée,
Les arômes du café, lentement dégusté
Se développeront au son des musiques choisies
En rigolant ensemble dans la bibliothèque
- choisir des sons intenses, des chansons du métèque
ou des sons anodins, ondes de légèreté -
Qu'on n'va pas écouter, tant nous serons transis.
HMB 2019
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Texte retouché après parution, me semble mieux maintenant
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Peut-être l’oiseau a-t-il eu le chat, l’ai pas vu, en revanche dans la bibliothèque j’ai feuilleté quelques poils du Métèque en frissonnant. J’ai compris d’où était partie cette promenade…
N-L
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Le métèque pour la musique mais d’où est partie cette promenade c’est un peu plus…organique
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