Je le savais, mes pieds se sont mis à compter,
C’est ainsi que l’on chante dans les terres indomptées,
Le chthonien est binaire cherchant son unité
Dans un labeur primaire, effrayante entité.
–
C’était certains, les vers se sont mis à grouiller,
S’insinuant où l’air ne pouvait plus passer,
Remplaçant la lumière que le temps a chassée.
Aujourd’hui je m’éclaire d’une lampe rouillée.
–
Vingt jours sont écoulés : les doigts et les orteils,
Les uns pour tricoter, les autres pour planter
Dans la glaise mouillée des rêves en éveil.
–
Plus un et ce voyage des cieux aux tréfonds
Aura oint mes oreilles, m’apprenant à chanter.
Paillettes accumulées de l’or que l’on refont.
–
HMB
08-09/04/19
Splendide, et je suis en arrêt sur ce dernier vers (avant la route).
J’aimeAimé par 1 personne
Bonne idée : reprendre ce dernier vers et en faire le premier d’un nouveau sonnet 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Superbe !
J’aimeJ’aime
Merci !
J’aimeJ’aime