VIGESIMO et puis

Je le savais, mes pieds se sont mis à compter,

C’est ainsi que l’on chante dans les terres indomptées,

Le chthonien est binaire cherchant son unité

Dans un labeur primaire, effrayante entité.

C’était certains, les vers se sont mis à grouiller,

S’insinuant où l’air ne pouvait plus passer,

Remplaçant la lumière que le temps a chassée.

Aujourd’hui je m’éclaire d’une lampe rouillée.

Vingt jours sont écoulés : les doigts et les orteils,

Les uns pour tricoter, les autres pour planter

Dans la glaise mouillée des rêves en éveil.

Plus un et ce voyage des cieux aux tréfonds

Aura oint mes oreilles, m’apprenant à chanter.

Paillettes accumulées de l’or que l’on refont.

HMB

08-09/04/19

4 réflexions sur “VIGESIMO et puis

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